Cosmétique
Le risque principal vis-à-vis des particules dans le secteur cosmétique provient de l’utilisation de matières premières sèches dans les formulations. De nombreuses poudres, d’origine naturelle ou synthétique, sont transvasées, parfois transformées puis incorporées dans des mélanges. En fonction du volume et des procédés les niveaux d’exposition sont très variables.
Les matières premières pouvant présenter un danger particulier sont les poudres à base d’oxydes métalliques (exemple : TiO2 ou ZnO) dont certaines peuvent être des nanomatériaux, ainsi que les poudres organiques pulvérulentes.
Certains procédés tels la cuisson ou le thermoformage peuvent émettre des particules fines non-intentionnelles.
Questions clés
Lorsqu’on manipule une importante quantité de matière première sèche pulvérulente, il est pratiquement impossible d’empêcher l’émission de particules. Il suffit alors de positionner un Echantillonneur PARTICLEVER dans la zone d’émission (dans le nuage de particules si celui-ci est visible à l’œil) et de demander une observation en microscopie électronique. PARTICLEVER pourra indiquer si la substance présente un caractère nanoparticulaire.
Conformément aux recommandations du NIOSH (2011) et de l’INRS (2016) et suite à la probable classification en cancérigène suspecté (classe 2) par l’ECHA découlant du dossier déposé par la France pour une classification CMR classe 1B, il est prudent aujourd’hui d’évaluer et potentiellement renforcer les stratégies de prévention vis-à-vis du TiO2, qu’il soit nanoparticulaire ou non.
Il est donc utile de lancer une évaluation de base de l’exposition en quantifiant en masse les expositions lors des opérations les plus exposantes. Les valeurs seront comparées à la valeur limite recommandée de 0,3 mg/m3.