Usinage de métaux / soudage
Le travail du métal est une activité particulièrement à risque concernant les particules, certains procédés d’usinage (utilisant des hautes énergies) émettent des particules non intentionnelles, potentiellement fines voire nanoparticulaires.
Les fumées de soudage sont déjà connues pour générer de nombreux composés particulaires toxiques ou cancérogènes. L’effet lié à la petite taille, majoritairement nanométrique des particules émises par les fumées de soudage est suspecté d’être à l’origine d’inflammations et fibroses pulmonaires parfois observées chez les soudeurs (INSERM, 2016).
Les très hautes températures nécessaires à la métallurgie sont la cause de l’émission d’un grand nombre de particules fines.
La connaissance des expositions aux particules combinant taille, morphologie et compositions chimiques sont des éléments importants à prendre en compte dans le bilan de situation.
Questions clés
En l'état actuel des connaissances et d'après les études récentes (INSERM, 2016), les nanoparticules des fumées de soudage seraient particulièrement responsables de certains effets pathologiques observés chez les soudeurs. Il est donc prudent à ce stade de connaissances de renforcer encore plus les stratégies de prévention vis-à-vis des opérations émettant le plus de nanoparticules.
L’identification d’une composition chimique présentant un danger particulier ou bien le caractère nanoparticulaire sera recherché à proximité de la source au cours d’un repérage (étape initiale). Si les particules ne sont pas visibles, l’usage d’un détecteur de particules temps réel est utile pour vérifier l’existence de la source et identifier la bonne position pour le prélèvement PARTICLEVER.