Transports publics
Les problématiques d’exposition aux particules dans les transports publics concernent à la fois les professionnels salariés des entreprises d’exploitation et les usagers. Les particules peuvent être très variées et vont dépendre du type de transport et de la configuration des lieux.
Certaines situations sont déjà connues pour disposer de caractéristiques particulières vis-à-vis des particules. C’est le cas des enceintes ferroviaires sous-terraines pour lesquels les espaces confinés concentrent les particules, notamment celles émises par les frottements métalliques mais aussi des enceintes aéroportuaires où il a été mesuré dans des publications scientifiques que les moteurs d’avions commerciaux comptaient parmi les sources les plus émissives en nombre de particules.
Pour ce qui concerne les transports routiers, les expositions aux particules diesel peuvent être des sujets de préoccupations, notamment dans les zones urbaines polluées.
Questions clés
Bien que les types de particules exposantes soient les mêmes, la problématique diffère totalement lorsqu’il s’agit de mesurer les expositions. Pour les salariés des entreprises de transport, il s’agit d’une exposition professionnelle pour laquelle les temps d’exposition sont longs avec une responsabilité particulière des employeurs. Pour les usagers, le cadre n’est pas professionnel, les temps d’exposition sont courts et moins fréquents. On y trouvera des populations à risques comme les enfants, les personnes âgées ou les personnes souffrant de troubles respiratoires. L’interprétation des résultats sera différente suivant ces deux cas.
