Collectivités
Aujourd’hui les mesures de pollution atmosphérique sont réalisées en points fixes répartis au sein des grandes agglomérations. Bien qu’étant la référence réglementaire, cette approche est limitée, elle fournit une information sur la qualité de l’air globale mais ne permet pas de savoir ce que les citoyens respirent effectivement. En effet, les variations locales des concentrations et des types de particules sont importantes, ainsi la façon de vivre et les modes de déplacements vont influer fortement sur l’exposition réelle.
L’enjeu sanitaire au sein des collectivités est de taille car certains habitants peuvent se retrouver très exposés en fonction de leur quartier ou de leur mode de vie.
Les technologies PARTICLEVER permettent d’explorer une nouvelle voie pour mesurer les expositions réelles des individus. La compacité et la simplicité d’usage de la technologie est telle qu’elle permet de mener des expériences inédites consistant à laisser à des citoyens volontaires la possibilité de réaliser eux-mêmes la mesure de leur exposition aux particules.
De plus l’investigation des nanoparticules autres que les résidus de combustion reste encore peu développée en pollution atmosphérique. PARTICLEVER apporte aux collectivités et aux agences de surveillance de la qualité de l’air une capacité d’analyse inédite.
Questions clés
Les appareils de mesure temps réels ne mesurent que les nanoparticules carbonées puisque ces dernières sont ultra-majoritaires. La mesure de nanoparticules agrégées et agglomérées ou à base métallique ne peut donc se faire qu’avec des microscopes électroniques haute résolution. Ces derniers étant volumineux et sensibles, ils ne peuvent pas être positionnés dans les stations fixes, ni être utilisés de façon automatique sans intervention manuelle. Il n’y a pas d’autre choix que de prélever les particules pour les analyser.