Industrie chimique
Les problématiques de protection des salariés contre le risque par inhalation font déjà parti du quotidien des spécialistes de l’hygiène industrielle et de la sécurité dans l’industrie chimique. Grâce au dynamisme de l’innovation dans le secteur, de nombreuses substances évoluent ou sont même totalement nouvelles, ce qui nécessite d’aller plus loin dans la compréhension des particules émises par les procédés et les expositions associées. Les nanomatériaux n’en sont qu’un exemple. Les technologies de PARTICLEVER sont particulièrement adaptées au déploiement de nouvelles stratégies de surveillance, aussi bien dans les protocoles de prélèvement que dans les méthodes d’analyses.
Questions clés
Les dispositifs de prélèvement sont tellement simples d’utilisation qu’ils peuvent même être manipulés directement par les opérateurs. La traçabilité radio (heure de démarrage, heure d’arrêt, identité du propriétaire de la cassette) garantit l’application correcte des protocoles de mesure. Cette flexibilité permet de viser sans contraintes les étapes clés des process puisqu’il n’y a plus d’équipes de mesure dédiées à programmer à l’avance. La mesure de l’exposition sur des temps longs (plusieurs jours, semaines ou mois) devient ainsi accessible et ouvre de nouvelles perspectives.
C’est le couplage entre différentes techniques qui va permettre de faire progresser les connaissances. L’analyse en masse de particules reste la base en toxicologie. Elle est utilement complétée par l’information morphologique (taille des particules, état d’agrégation/agglomération, forme fibreuse, mélanges, masse volumique des agglomérats…). Pour cela la microscopie électronique sur échantillon d’air (sans préparation en laboratoire) est une analyse puissante. L’usage de détecteurs de particules en temps réel peut également être utile pour comprendre et localiser les sources lorsque celles-ci sont quantitativement importantes mais non visibles.
