Agroalimentaire / Pharmaceutique
Bien que de nouveaux nanomédicaments soient en cours de développement, l’industrie pharmaceutique est plus confrontée de nos jours à une problématique commune à l’industrie agroalimentaire, liée aux additifs et auxiliaires technologiques puisque ceux-ci peuvent présenter des fractions nanométriques.
La presse en parle régulièrement à travers notamment les additifs E171 (dioxyde de titane) et E551 (silice amorphe). Le caractère nanoparticulaire, indépendamment des étiquetages potentiellement obligatoires sur les emballages des produits, doit amener à vérifier l’adéquation des stratégies de prévention en zone de fabrication.
Questions clés
Lorsqu’on manipule une importante quantité de matière première sèche pulvérulente, il est pratiquement impossible d’empêcher l’émission de particules. Il suffit alors de positionner un Echantillonneur PARTICLEVER dans la zone d’émission (dans le nuage de particules si celui-ci est visible à l’œil) et de demander une observation en microscopie électronique. PARTICLEVER pourra indiquer si la substance présente un caractère nanoparticulaire.
Pour ce qui concerne le E551 (silice amorphe), les informations dont nous disposons indiquent que la plupart des propriétés visées s’obtiennent justement quand la matière est nanoparticulaire. L’information sur la taille de la matière est donc importante à obtenir afin d’en tenir compte dans la stratégie de sécurité.
Pour le E171 (dioxyde de titane), conformément aux recommandations du NIOSH (2011) et de l’INRS (2016) et suite au dossier déposé par la France auprès de l’ECHA pour une classification CMR, il est prudent aujourd’hui d’évaluer et potentiellement renforcer les stratégies de prévention vis-à-vis du TiO2, qu’il soit nanoparticulaire ou non.
Comme bien souvent la distribution en taille de telles substances peut être complexe, PARTICLEVER dispose de techniques avancées pour mesurer les expositions en mélange complexe, comme la masse volumique des agglomérats. Cette dernière métrique est d’ailleurs récemment décrite dans la littérature scientifique récente comme plus adaptée à mesurer les doses d’exposition que la surface spécifique.