Plasturgie
De nombreuses charges sous forme poudreuse sont utilisées couramment en plasturgie, ces poudres peuvent présenter un danger lorsqu’elles sont inhalées. Le niveau de danger varie, entre autres, en fonction du métal utilisé, de sa forme chimique (oxydes, alliages, carbures…) mais aussi de la taille des particules constitutives pouvant être intégralement ou en partie nanométriques.
En fonction de leur pulvérulence, la mise en œuvre à l’échelle industrielle ou en laboratoire peut être délicate et nécessite une stratégie de prévention adaptée. Les alliages peu connus au niveau toxicologique ainsi que les formes nanoparticulaires doivent faire l’objet d’attentions particulières et d’objectifs d’exposition réduits.
Certains procédés de plasturgie émettent des nanoparticules qui n’ont rien à voir avec les charges. Dès lors la méthodologie et les protocoles de mesure doivent être maitrisés pour mener une bonne gestion des risques.
Questions clés
C’est évidemment une question clé à laquelle il est difficile de répondre compte-tenu des faibles connaissances sur les nanomatériaux. En particulier de nombreuses questions se posent sur l’incorporation de nanotubes de carbone dont les risques deviennent plus élevés si des nanotubes isolés sont émis dans l’air. Il n’y a pas d’autres solutions aujourd’hui que de mesurer.
C’est évidemment une problématique délicate car ces procédés peuvent émettre une très grande quantité de particules bien que les niveaux d’expositions en masse restent limités. La réalisation d’un repérage reste une étape clé en l’absence de connaissances sur les niveaux d’émissions a priori. Une éventuelle suite dans la méthodologie sera décidée suivant les résultats et les enjeux. Pour ce type de problématique les devis sont personnalisés et ne peuvent être automatiques.
