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 Le MEB va permettre d’identifier le caractère nano de la silice (SiO2) sans différencier la forme cristalline et amorphe. Il convient donc de considérer que si la détection de l’élément Si ( quantifié en XRF) provient raisonnablement de SIO2 (et non d’un silicate par exemple), on peut vérifier par DRX qu’il n’y a pas (ou moins de 10 µg) de silice cristalline dans l’échantillon, et ainsi confirmer que SIO2 est de la silice amorphe.

Le MEB sera utilisé mais Il faut que l’on ait un matériau étalon pour connaitre la composition chimique de la céramique à caractériser.

Non, Si on a la VSSA qui est comprise entre  6 et 60 m²/cm³, pour statuer sur le caractère nano, on doit vérifier si plus de 50% des particules constitutives de l’agglomérat / agrégat ont une dimension externes comprises entre 1 et 100 nm.

Pour les suspensions colloïdales, il est possible de faire une analyse MEB après filtration de la suspension. Concernant la technologie DLS  - (Diffusion dynamique de la lumière), celle-ci va mesurer et définir la granulométrie en suspension. Nous ne savons pas si cette méthode est capable de faire la part des choses entre un agglomérat et une particule constitutive. Le BUREAU D'ÉVALUATION DES RISQUES DES PRODUITS ET DES AGENTS CHIMIQUES (BERPC), précise en annexe 1 de son document «Meilleures techniques à envisager pour la mise en œuvre des substances à l’état nanoparticulaire »  que la méthode DLS « n’est pas forcement recommandée si aucune connaissance de l’échantillon ».

Quelques grammes.

La poudre est aérosolisée et ensuite déposée sur un filtre par aspiration avec un impacteur spécifique à la fraction alvéolaires. Cet impacteur est garant de la représentativité de la fraction alvéolaire qui est la fraction d’intérêt pour les nanos.

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